Azerbaïdjanais, Azerbaïdjanaises ; Saint-Marinais, Saint-Marinaises ; Turcs, Turques ; bref, vous tous, les 125 millions de téléspectateurs de l'Eurovision que France 3 retransmet ce samedi à partir de 21 heures, nous vous implorons. Ne permettez pas à la France de remporter l'Eurovision. Allez, steuplait, soyez cool : pas de twelve , ni de ten , ni même de eight points . Là, on vous entend déjà goguenards, anciens Yougoslaves de la République de Macédoine, anciennes Yougoslaves de la République de Macédoine : d'où que la France gagnerait vu qu'elle se fait ramasser depuis trente-quatre ans et la victoire de Marie Myriam en 1977 ? Ouais, ben déjà, quand on habite un pays qui porte un nom de plat dégueulasse, on la met en veilleuse. Ensuite, les vrais experts de l'Eurovision vous le diront : le dernier sacre français remonte à 1991 et la victoire d'Amina (n'était un obscur règlement qui a, scandaleusement et sous prétexte d'un plus grand nombre de 10, refourgué le trophée à la Suède). Enfin, ne rigolez pas : tous les sites de paris en ligne, jamais pris en faute, misent sur une victoire de la France. Et ça, ça ne va pas être possible.
Parce que c’est un peu gros
Amaury Vassili. Non mais franchement. Ce jeune veau possède une voix grave, ce qui suffit, pour les exégètes de Claude François, à le qualifier de ténor. Deux albums au jabot, interprétés avec cet air pénétré, entre béatitude extatique et coloscopie mal négociée, qu'arborent les chanteurs lyrico-pop