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Libération

Jouer n'est pas tuer

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publié le 25 juillet 2011 à 18h05
(mis à jour le 27 juillet 2011 à 11h22)

Anders Behring Breivik était intéressé par « des jeux où le but est de tuer le maximum de personnes en un temps record » . Oui, le 13h de TF1 de samedi dernier parlait bien de Call of Duty: Modern Warfare 2 , un jeu vendu à douze millions d'exemplaires dans le monde. Douze millions de terroristes potentiels ?

A l'exception de la chasse, la presse n'a que peu parlé de ses autres centres d'intérêts comme les films 300 ou Dogville , les séries Caprica et The Shield ou son intérêt pour Winston Churchill. Comme souvent, ce sont les jeux vidéo, ici World of Warcraft ou Modern Warfare 2 , qui sont mis en exergue pour expliquer la personnalité du tueur. Certes, comme le signale Lefigaro.fr , son intérêt pour WoW lui permettait de mieux masquer sa vie privée : « Ce 'projet' va pouvoir justifier le fait que vous vous isoliez, ou que vous ne répondiez plus beaucoup au téléphone. C'est simple, il suffit de dire que vous êtes totalement absorbé par le jeu» . Même si le lien entre les jeux et la tuerie existe, ceux-ci semblent davantage être une couverture pour Anders