[Tourisme virtuel 6/6] . Avec «Red Dead Redemption», laissez-vous transporter en 1911 dans un western crépusculaire.
Nous voici au terme des petites et grandes aventures du voyage en univers virtuels. Dernièrement, aucun jeu n'a mieux incarné l'aventure que le crépusculaire et néanmoins éblouissant Red Dead Redemption qui, sous couvert d'attirer les joueurs dans un genre qu'ils connaissaient bien depuis les GTA et affiliés (jeux de rôle et d'action dans un monde ouvert), ressuscitait en fait, et pour sa plus grande gloire, un genre cinématographique quasiment défunt : le western.
Au-delà de la géographie bien concrète qui situe l’action dans les déserts et les montagnes de l’Ouest américain, c’est donc aussi dans une certaine nostalgie du western historique que ce titre fait intensément voyager. Les cartes ne sont que très légèrement brouillées : les comtés fictionnels de New Austin et de West Elizabeth, qui forment votre territoire initial, pourraient par exemple servir à figurer le Texas et le Nouveau-Mexique. Quelques excentricités géopolitiques pimentent un contexte bien connu : l’Etat de Nuevo Paraiso, notamment, est un Etat mexicain autonome (bien pratique pour s’y planquer), séparé du territoire américain par un Rio del Toro qui n’abusera personne…
Lorsque vous débarquez dans cette contrée et que vous commencez à arpenter, à dos de cheval, avec fébrilité et appréhension, cette majestueuse et gigantesque nature, épous