D'accord, il y avait des indices. Quand au début de The End , le choix cornélien de doter notre personnage principal d'une balafre à la Frankenstein, d'une moitié de cerveau dégoulinant à l'air libre ou d'un corps grisâtre criblé de balles s'est posé, on aurait dû s'attendre à ce que cela finisse très mal. Et effectivement quelques secondes plus tard, ce fût le cas, à coup de météorite dans la tête. Surprise et déception: déjà la fin du jeu de plateforme sans avoir effectué un seul bond? C'était trop mal connaître notre progéniture monstrueuse, enchantée à l'idée d'aller voir à quoi ressemble la fin de la fin.

Au début de la fin, donc, le héros va devoir sauter de plateforme en plateforme - avec un pouvoir magique permettant de créer des chemins d'ombre - pour récupérer des pièces et une clé qui lui permettra d'ouvrir pas une mais deux portes. Car dans The End , le joueur devra à chaque fois offrir une réponse à une question philosophique afin de pouvoir affronter les trois démons qui hantent les lieux. S'en suivra quoiqu'il arrive un combat épique avec le monstre, duel disputé grâce à un jeu de plateau, à mi chemin entre dominos et othello. Si bien qu'on les soupçonnerait presque d'avoir lancé la météorite pour trouver un nouveau compagnon de jeu. Ça tombe bien, nous non plus on n'est plus sûrs de vouloir voir la fin de la fin.

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