L'histoire d'amour entre Facebook et les Allemands n'en finit pas de connaître des rebondissements. Après une première critique en janvier dernier au sujet de l'utilisation du carnet d'adresse des utilisateurs pour rechercher les amis potentiels, puis une nouvelle polémique qui concernait cette fois la reconnaissance faciale au début du mois d'août, l'Allemagne continue de s'ériger en parangon de la défense des données personnelles avec cette fois, le bouton « J'aime ».
Une analyse du Centre indépendant de protection de la vie privée du Land de Schleswig-Holstein estime que l'utilisation de ce bouton sur des sites extérieurs à Facebook violerait la vie privée des internautes qui y navigueraient, et serait ainsi contraire à la législation allemande et européenne. En effet, ce bouton «J'aime» est une iFrame, un morceau de Facebook au sein même du site où il est implémenté, qui permet donc au réseau social de savoir où ses utilisateurs sont allés quand ils sont ailleurs sur le web. D'après le communiqué de presse du Centre, le réseau irait encore plus loin : « Quiconque a déjà été sur Facebook ou a utilisé un de ses plugin doit être conscient qu'il est suivi par l'entreprise pendant deux ans » . Facebook collecterait donc les données des internautes, et pas nécessairement des seuls ut