Surtout, ne pas dire qu'Europe 1 a perdu près de 400000 auditeurs en un an. Rue François 1er, on parle de «progressions sur tous les indicateurs» , de «cohérence de la grille qui fidélise à nouveau les auditeurs» , ou de «bon démarrage» … C'est qu'au lieu de comparer ses résultats avec la même période un an plus tôt comme c'est l'usage, Europe 1 a la coquetterie de regarder du côté de la dernière vague Médiamétrie, au printemps dernier. Numéro de claquettes mis à part, c'est indéniable : avec 8,9% en audience cumulée (9,7% il y a un an) Europe 1 recule d'une place au classement des radios françaises.
À la décharge de la station du groupe Lagardère, beaucoup de choses ont changé en un an. Côté animateurs d'abord : sur cette période, trois matinaliers se sont succédés -- Marc-Olivier Fogiel, Guillaume Cahour puis Bruce Toussaint. Côté programmes, avec une toute nouvelle grille lancée en septembre. Et côté équipe dirigeante : Denis Olivennes en grand patron, Arlette Chabot à la direction de l'information, et Bruno Gaston aux programmes, se sont installés après le départ d'Alexandre Bompard, fin 2010. «Europe 1 a connu des ruptures majeures ces derniers mois , justifie Denis Olivennes. Il est donc difficile d'observer un trend par rapport à l'année dernière.» Le PDG d'Europe 1 l'affirme : «On a cassé la tendance à la désertion des auditeurs : on en a gagné 110 000 par rapport au printemps. Mai