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Libération

Google et Facebook, cochons d'Inde ?

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publié le 13 janvier 2012 à 15h45

Le gouvernement indien a autorisé aujourd'hui la justice à poursuivre 21 groupes spécialistes d'Internet, dont Facebook et Google, dans le cadre d'une affaire portant sur la mise en ligne de contenus à caractère obscène.

Ce feu vert pourrait aboutir à la convocation des directeurs des entreprises concernées devant un tribunal de New Delhi pour répondre de charges telles qu'incitation à la haine religieuse et au désordre social, a-t-on appris de sources officielle et judiciaire.

La plainte a d'abord été déposée par un journaliste, Vinay Rai, qui juge que les sites appartenant aux groupes visés sont responsables des contenus obscènes et offensants mis en ligne par les internautes. Il a également porté plainte au motif que ces groupes bafouent les lois destinées à maintenir l'harmonie religieuse en Inde, une accusation plus grave qui a requis l'approbation du gouvernement indien pour être portée devant la justice.

«Nous avions demandé la validation du gouvernement et le ministère de la Communication et des Technologies l'a transmise directement au tribunal» , a déclaré l'avocat de Vinay Rai, Sashi Prakash Tripathi. Une source au sein du ministère, s'exprimant sous couvert d'anonymat, a confirmé cette validation.

Les groupes cités ont introduit un recours devant la Haute cour de New Delhi afin d'interrompre ces poursuites judiciaires.

(Source AFP)