Free, entré avec fracas en janvier sur le marché de la téléphonie mobile, a promis jeudi de mettre le paquet en 2012 pour développer ses infrastructures et faire «monter en puissance» un réseau qui utilise encore très largement celui d'Orange pour acheminer son trafic.
Deux mois quasiment après le lancement de l'offre Free Mobile , la maison mère, Iliad, continue d'entretenir le flou sur le nombre d'abonnés du nouvel opérateur, objet de toutes les spéculations. Le directeur financier du groupe, Thomas Reynaud, a vanté «un immense succès commercial» , mais renvoyé toute donnée chiffrée à la publication au mois de mai des résultats du premier trimestre.
Pour la première fois en revanche, alors que la polémique sur les capacités techniques de Free Mobile n'en finit plus d'agiter le secteur , Iliad a reconnu que le nouvel opérateur s'appuyait très largement sur le réseau d'Orange pour acheminer le trafic de ses clients. Free Mobile s'est engagé à couvrir 27% de la population avec son propre réseau et, le temps de le développer, a signé un contrat d'itinérance avec l'opérateur historique pour les trois quarts restants. Or, Orange affirme depuis plusieurs semaines que plus de 90% du trafic de Free transite par lui.
«C'est un chiffre probablement proche