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Libération

Les gentils hackers se réunissent à Paris

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par Aurélie Delmas, Floriane Leclerc
publié le 13 avril 2012 à 19h16
(mis à jour le 16 avril 2012 à 13h17)

Quatre cents hackers informatiques sont réunis à l'espace Niemeyer, au siège du Parti Communiste place Colonel Fabien, pour la conférence «Hackito ergo sum» jusqu'à ce samedi. De 40 nationalités différentes, ce sont les principaux hackers de la planète, venus faire le point sur les dernières découvertes dans le domaine de la sécurité informatique. Une quinzaine d'étudiants de Maubeuge participent à l'organisation de l'événement. Loin des clichés des Anonymous et autres pirates, ces hackers de demain se destinent à travailler pour des entreprises privées ou publiques, qui cherchent à renforcer leur sécurité. En toute légalité. Ce sont des white hats -- par opposition aux black hats , les pirates mal intentionnés -- embauchés pour tester les sites et découvrir les failles des programmes informatiques. A l'origine, leur licence était d'ailleurs baptisée ethical hacking .

Le hacking sur les bancs de l'école

«Nous utilisons les mêmes outils. Mais nous sommes embauchés par une banque pour tout casser, et lui expliquer comment on y est arrivés. Le pirate, lui, va se servir dans les données de la banque et lui voler des milliards» illustre un employé d'une entreprise de certification de logiciel. Une fois le système mis à nu, les hackers ne s'occupent pas de réparer les failles découvertes.

Depuis quelques années, ce sont des méthodes qu'on apprend à l'école. Parmi les différentes formations qui se dévelop