Ces brèves, publiées dans la page télé samedomadaire de Libération, s’appellent « Instants télé » parce que. Le Dr Garriberts y attrape des moments de télé, mais — donc — surtout de rien.
En vert
Les urnes ont parlé. Avec 4% des voix lors du scrutin du 26 avril dernier, il peut dire adieu à ses rêves de grandeur. PPDA n'entrera pas à l'Académie française. Mais le Canard enchaîné vient agrémenter cette jouissive baffe d'une délicieuse anecdote. Un redresseur de torts du nom de François Korber, également à la tête de l'association de défense des droits des détenus Robin des lois, a écrit à chacun des académiciens une lettre pour justifier, sur le mode du canular, les diverses grivèleries de PPDA : plagiat de la bio d'Hemingway, recyclage de missives enflammées d'une ex dans un livre, fausse interview de Fidel Castro, etc. Les rappelant ainsi, au passage, au bon souvenir des académiciens. Sauf qu'un des destinataires a cru que c'était PPDA, l'auteur de la lettre. Pour une fois que c'est dans ce sens.
En mousse
Les urnes ont tourné. Lui qui a toujours voté Chirac, lui qui a glissé un bulletin Bayrou en 2007, lui, Patrick Sébastien s'est donc prononcé dans VSD en faveur de François Hollande. Mieux, si Hollande est candidat, c'est en fait à Sébastien qu'on le doit, révèle-t-il : «Je lui ai dit, il y a dix ans : "Il faut que ce soit toi qui deviennes président".» Il paraît que ça a fait rigoler Hollande.