Au mois de mars, on ne comptait plus les problèmes techniques qui perturbaient le réseau tout neuf de Free mobile : encombrement entre 18h et 20h, méga-panne qui a empêché 2 appels sur 3 d'aboutir durant une journée entière... Des dizaines d'abonnés (ou des centaines ?) en ont profité pour fuir l'opérateur qu'ils venaient à peine d'adopter. Puis la situation s'est peu à peu améliorée... Mais Free ne semble toujours pas avoir égalé le niveau de ses concurrents historiques.
Ce sont en tout cas les conclusions du magazine Capital , qui a commandé des tests de performance au cabinet Directique (déjà auteur de relevés sur le réseau Free pour l'Autorité de régulation des télécoms, l'Arcep). Capital estime notamment que Free mobile «reste très en retard sur la qualité» de la navigation internet mobile, avec des débits faibles et des téléchargement lents.
Capital indique que son prestataire a effectué «plus de 3600 tentatives de téléchargements d'un fichier de 2 mégaoctets» dans les villes de Paris et Lyon, pendant une semaine à la fin du mois de mai. Et «c'est la déception: une fois sur dix, le téléchargement a échoué» , contre un taux d'échec de 1% chez les autres opérateurs. Pas mieu