Ce n’est pas la peine de demander à Stephan Bole à quelle date sortira la Wii U (prononcer You) et quel sera son prix : le PDG de Nintendo France prétend ne pas connaître lui-même le secret le mieux gardé de la maison Mario. En revanche, on pouvait essayer la nouvelle console le week-end dernier du côté des Champs-Elysées, où Nintendo avait convié les journalistes à poser leurs grosses mains sur le bijou. Ou du moins sur sa proéminente nouveauté : le GamePad, cette manette étendue à la taille d’une tablette que certains voudraient à ce titre nous faire appeler «mablette» (et celle-là, tu l’appelles comment ?).

Le corps de la console, lui, restait vissé sous une cloche de plexiglas et son arrière-train, masqué à la vue, ne permettait pas de voir l’exacte tournure de ses connexions. Le GamePad comprend un écran tactile et toute la configuration traditionnelle des manettes de jeu, à laquelle s’ajoutent toutes les fonctions présentes et futures associées à la tablette. Son écran communique directement avec celui de la télé sous diverses formes. En mode multijoueurs, il s’associe aux manettes classiques (en l’occurrence les «Wiimotes» dans leur version upgradée) et peut aussi accueillir une partie en solo lorsque la télé est utilisée à d’autres fins. En ouvrant ainsi un deuxième front visuel pour le joueur, cet écran bis offre une nouvelle perspective aux développeurs dont l’imagination est mise au défi. Il faudra autre chose que de simples portages d’idées puisées dans le catalog