La quantité à défaut de la qualité. Daniel Bilalian, le directeur des sports de France Télévisions, s'est dit satisfait, hier, au moment de tirer le bilan de la quinzaine olympique pour les antennes du service public. «40 millions de Français nous ont suivis au moins une heure durant les deux semaines», a-t-il dit. Ce qui a permis à France 2 de squatter 56,7% des parts d'audience (10 millions de téléspectateurs) au moment de la finale du 100 mètres hommes, et 53,2% dimanche après-midi pendant la finale de handball entre la France et la Suède (c'est moins que la demi-finale, jouée en soirée, qui avait rassemblé 54,7% des téléspectateurs).
Poussé par ce vent londonien, le journal de 20 heures de France 2 a même dépassé celui de TF1 le 1er août - pour la première fois depuis 1998. Voilà pour les chiffres, qui devraient générer entre 7 et 10 millions d'euros de recettes publicitaires - à mettre en face des 65 millions d'euros dépensés par France Télévisions pour couvrir ces Jeux. Mais Daniel Bilalian a refusé de «rentrer dans le débat», face aux critiques adressées aux commentateurs, jugés chauvins, ringards et parfois incompétents. Tout en haut du palmarès du craignos trône Nelson Monfort demandant à la nageuse Ophélie-Cyrielle Etienne si elle souhaitait partager sa médaille avec sa mère décédée un an plus tôt. Le même polyglotte du dimanche s'est fait remarquer jusque dans les pages du Wall Street Journal pour sa franchouillardise exaspéran