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Libération

MegaUpload ou le partage infini sur Internet

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publié le 16 août 2012 à 11h56

Avec ses airs de nouveau riche pas clair, Kim «Dotcom» Schmitz, patron de MegaUpload, posait les bonnes questions. On s'en est aperçu au lendemain du 19 janvier , lorsque sa galaxie de sites web (MegaUpload, mais aussi MegaVideo, MegaMovie ou MegaPorn) a fermé d'un coup, débranchée par le FBI pendant que la police néo-zélandaise cherchait la grande carcasse de Dotcom -- près de deux mètres pour 130 kilos à la dernière pesée -- dans les couloirs de son manoir bling-bling surplombant Auckland.

Je me suis amusé quelques heures en découvrant le passé de hacker raté de l'Allemand, devenu, depuis Hongkong, le roi médiatique du téléchargement direct avec MegaUpload -- qui proposait d'héberger gratuitement tout fichier volumineux et vendait en retour des abonnements permettant un accès rapide et illimité à la bibliothèque géante constituée par les internautes. On découvrait alors ses 4 × 4, ses voitures de sport immatriculées «Mafia», ses vacances à la mer et son amour pour les jacuzzis en bonne compagnie.

La justice dira peut-être un jour ce qui était légal dans son business qui ne rémunérait pas (ou pas encore ? ) les artistes pour les innombrables œuvres échangées de 2005 à 20