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Affaire Assange: sur Internet, les Anonymous ripostent mou

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Des manifestants espagnols portant des masques à l'effigie de Julian Assange et des Anonymous, en 2010. Photo Reuters/Jon Nazca.
publié le 21 août 2012 à 13h50
(mis à jour le 21 août 2012 à 15h27)

Alors que les tensions diplomatiques internationales restent fortes dans l'affaire Julian Assange, la nébuleuse Anonymous s'est attaquée ces derniers jours, avec un regain de vitalité ce matin, à plusieurs sites institutionnels britanniques.

Rassemblées sur Twitter derrière le hashtag #OPfreeAssange, relayé par de nombreux comptes Anonymous et notamment @Anon_Central (145000 followers), plusieurs attaques par déni de service (DDOS) sont toujours en cours.

Sont visés où ont été visés: les sites du ministère de l'Intérieur , du ministère de la Justice , du 10 Downing Street (le bureau du Premier ministre), ainsi que celui du ministère du Travail et des Pensions . Ponctuellement inaccessibles, ces sites fonctionnement à cette heure normalement.

Certains comptes Twitter relaient également un appel à «occuper» -- virtuellement ou physiquement? -- les ambassades britanniques dans le monde.

Les Anonymous affirment vouloir défendre la liberté de Julian Assange, cofondateur de WikiLeaks. Ce dernier est réfugié depuis deux mois dans l'ambassade d'Equateur à Londres, qui