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Libération

Le Gabon n'est pas gaga de me.ga

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publié le 7 novembre 2012 à 11h10
(mis à jour le 7 novembre 2012 à 15h29)

Raté. Le Gabon a annoncé hier la suspension du domaine Me.ga, réservé par les équipes de feu MegaUpload, qui comptaient lancer à cette adresse le successeur du géant du téléchargement direct le 19 janvier 2013 -- un an jour pour jour après l'opération internationale qui a débranché le réseau accusé de piratage.

«J'ai instruit mes services [...] afin que le site Me.ga soit immédiatement suspendu , a détaillé le ministre gabonais de la Communication et de l'Economie numérique, Blaise Louembé, soulignant vouloir protéger les droits en matière de propriété intellectuelle [et] lutter efficacement contre la cybercriminalité. [...] Le Gabon ne peut servir de plateforme ou d'écran dans la commission d'actes qui viseraient à violer les droits d'auteur en général, ni être instrumentalisé par des personnes peu scrupuleuses.»

Kim «Dotcom» Schmitz et sept autres responsables de MegaUpload et de ses sites satellites (MegaVideo, MegaPorn...) sont accusés aux Etats-Unis de «blanchiment d'argent», «crime organisé» et multiples «infractions au copyright» . Toutefois, l'audience sur leur extradition depuis la Nouvelle-Zélande a été renvoyée au plus tôt au mois de mars 2013, et il est peu probable qu'un procès se tienne à court terme dans cette affaire.

En parallèle, Kim Do