Soudain, empoignant ses grilles de programmes tel Pete Townshend sa Rickenbacker fumante de larsens pour la fracasser contre son double ampli Marshall sur la scène du Marquee en 1967, Rémy Pflimlin… Houla, mais qu'est-ce qui nous arrive ? Voilà qu'on compare le leader de France Télévisions au président des Who. Tout ça parce que Rémy Pflimlin a supprimé Des mots de minuit, le Journal de la nuit, Taratata, Chabada et CD'Aujourd'hui ? Hé bien oui. Enfin presque : parce qu'avant de supplanter dans nos petits cœurs mods le héros de la destruction rock, Pflimlin a encore du boulot. Car enfin, Rémy, Rémy, Rémy, quand on a 150 millions d'euros d'économies à faire, on ne peut pas se contenter d'un gentil petit coup de gratte éraflant à peine le coin de l'ampli. Pete te le dira, invoquant son mentor, l'artiste allemand Gustav Metzger, créateur du courant autodestructif : il faut tout casser. Tout péter. Tout foutre en l'air. Des mots de minuit et Taratata, franchement, ne sont que vétilles : ce sont toutes les grilles de France Télévisions qu'on va désormais zigouiller.
Au nom des économies
Puisqu'il faut être raisonnable et que les trois chaises dépareillées des Mots de minuit étaient encore trop onéreuses pour les finances étiques de France Télévisions, alors détruisons l'impossible Toute une histoire de Sophie Davant. C'est l'inflation du budget perruques et lunettes noires destinées aux témoins anonymes qui nous contraint à prendre cette triste déc