Ça y est, le futur est à portée de main. Enfin, à portée de poignet, pour être exact. Après Sony, c’est un autre mastodonte de l’électronique, Samsung, qui a présenté cette semaine sa montre connectée (ou «smartwatch») appelée la Galaxy Gear. L’objet se présente comme un écran tactile de 4 centimètres de diagonale fixé à un bracelet sur lequel on trouve un objectif photo et un micro (pour pouvoir causer en portant sa main à son oreille). Sur l’écran, on peut accéder à des applis, à ses SMS, ou encore à l’indispensable podomètre pour ceux qui aiment tenir la comptabilité des pas qu’ils effectuent chaque jour. Pour information, depuis quelques années, on n’appelle plus ça un trouble obsessionnel compulsif (TOC), mais du «quantified self» ou «mesure personnelle», et c’est considéré comme un «secteur porteur». Oui oui.
La Galaxy Gear, donc, n'est, il faut le savoir, qu'une simple interface, car elle n'est rien sans le téléphone (Samsung, bien entendu) que son possesseur devra garder à portée. Arrive donc la question existentielle qui bruisse déjà dans les tréfonds de l'Interweb : «Je devrais pas plutôt m'acheter un vélo ?» Car il faut se rendre à l'évidence : au-delà du doux plaisir de mettre un nouvel objet à recharger une à deux fois par jour aux côtés du téléphone, de la tablette, de l'ordinateur portable, de la console de jeux et de la clope électronique, ce bidule ne concerne au mieux que les nostalgiques de David Hasselhof époque K 2000. C'était en 1986, s