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Test

Google, les verres fumeux

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«Libé» a chaussé la paire de lunettes connectée du moteur de recherche. Bof.
publié le 24 septembre 2013 à 23h56

«Okay Glass, Gougueule…» Ah, elles n'ont pas compris. «Okay Glass, Gougweule…» Toujours pas. «Okay Glass, Gawguel» Même quand on tente l'imitation de John Wayne, l'objet nous ignore. «Tapez une fois sur la branche et dites votre requête», nous indique le démonstrateur, avec un sourire plein de compassion. On s'exécute : «Who is the president of France ?» Le machin avec son petit cristal qui nous nargue au-dessus de l'arcade sourcilière droite a compris qu'on cherchait le président de nos friends. Vexant. En même temps, on connaissait déjà la réponse. Si ça ne sert qu'à ça, ces Google Glass ! Hum… Bon, cette version de démonstration ne comprend que l'anglais américain, il y aura un jour une VF digne de ce nom. Nouveau tapotage. «Who is Tony Parker ?» La fiche du nouveau champion d'Europe avec une photo apparaît sur l'écran translucide qui semble flotter dans les airs à 1,50 mètre.

Serre-tête. Au sous-sol de l'hôtel particulier de la rue de Londres, où Google a installé son siège parisien, il y a le «show room». Deux salles de démonstration aux couleurs du géant américain. Chrome, YouTube, Google+, Android et tous les produits emblématiques de Google sont d'habitude les stars du lieu. Pas aujourd'hui. La presse française a été conviée pour essayer l'objet futuriste qui semble tout droit sorti d'un film d'anticipation. Il se présente sous la forme d'un serre-tête avec deux plaque