Dans le coin droit, le tenant du titre en termes de ventes pour le genre et d'étendue de la communauté : Call of Duty, ici présenté dans sa nouvelle mouture, Ghosts. Le leader incontesté de la campagne solo pétaradante, de la progression en ligne droite et des rafales de scripts (une action spectaculaire qui se déclenche à un moment très précis : on passe devant la poubelle, un avion s'écrase en éventrant quinze immeubles). Chantre du multijoueur nerveux et du combat au contact, il est resservi tout chaud chaque saison depuis 2005 à la faveur du travail de deux studios (Treyarch et Infinity Ward, ici à la manœuvre) produisant chaque nouvel opus en alternance. Son manager est Activision.
Dans le coin gauche, son challenger Battlefield 4, créé par les Suédois de Dice et managé par Electronic Arts : 6 épisodes en 8 ans pour la saga. Née sur les bases d'une expérience strictement multijoueur (Battlefield : 1942, Battlefield 2), attachée aux grands espaces, aux véhicules à piloter et aux décors destructibles (depuis Bad Company 2), elle privilégie l'approche du combat en équipes solidaires et complémentaires. Ses campagnes solo sont souvent moins convaincantes.
Au-delà des qualités et défauts intrinsèques à chaque série, il faut admettre que le seuil de saturation est pour de nombreux joueurs déjà largement franchi. On redoute (ou pas) l'épisode de trop qui viendra ruiner sa licence et précipiter dans sa chute le genre tout enti