Une erreur. Lâcher ce bout de mât brisé, planche de salut après l'attaque de ces mystérieuses créatures marines, était une erreur. Un moment de faiblesse et d'amertume en voyant le navire de notre ennemi s'éloigner alors que notre traque touchait au but. Une douce lumière blanche nous enveloppe alors que les eaux nous engloutissent et que la surface s'éloigne. Bienvenue dans Valdis Story: Abyssal City.
Lorsqu'elle s'estompe, stupeur. Pas de grand barbu au milieu des nuages planté devant sa double porte. Juste une gigantesque cité perdue au fond des mers, où l'on respire du reste parfaitement. La solitude, et aucune explication. Un écran plus loin, rencontre avec un démon, qui invoque la «Dame sombre» avant de se jeter sur nous. Il était confortable, finalement, ce bout de mât.
L'endroit est le témoin du conflit ravageur de deux soeurs d'obédience divine, bien occupées à se créper le chignon à grands renforts d'anges et de démons. Au milieu de ce chaos, une troisième faction, les férals, s'agace de tout ce tapage. Mi bête, mi sorcier, le féral aime tendre la papatte, pour mieux sortir la griffe et vous égorger d’un coup avec. On trouve aussi quelques humains, un peu perdus et réfugiés dans les rares d’endroits restés relativement sûrs. Les bases d’un récit en apparence très classique et minimaliste, mais qui s’étoffe progressivement pour devenir agréable à suivre.
Valdis Story est ce que l'on appelle un «metroidvania» (1). Un genre assez particulier (et peu fré