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Jeu vidéo

«GTA V» : un mois à tout casser

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Entre braquages, carnages et carambolages, l’univers de Rockstar est si profus qu’il méritait bien une immersion totale. Bilan.
L'artiste Fernando Pereira Gomes a réalisé sa série «Street Photography V» dans les rues de Los Santos avec le smartphone des personnages du jeu.
publié le 24 octobre 2013 à 21h16

Il aura fallu un bon mois d'investigation dans la cité de Los Santos avant d'en faire une annexe crédible à notre espace vital, et avant d'épuiser la très grosse majorité des missions et activités disponibles… Et encore, on ne parle pas du online. Le phénomène GTA ? Vous le savez, maintenant : c'est un événement considérable dans l'ordre de la culture populaire, dans l'ordre du divertissement mainstream moderne et dans celui du génie marketing. Lorsqu'il est sorti, le 17 septembre, le nouvel épisode de la licence la plus explosive de l'histoire du jeu vidéo a fait l'objet d'innombrables commentaires qui concourraient tous à construire cette aura dominatrice d'un produit en tout point imparable. Pourtant, très rares sont ceux qui, au moment de sa sortie, avaient pu jouer réellement, complètement et personnellement à GTA V.

Ce ne sont pas des vacances : s'engager dans un ratissage systématique de GTA V représente un investissement considérable en temps, en concentration, en minutie. Le jeu offre un menu si copieux qu'il se révèle très long et très compliqué d'en faire dégorger la pulpe à 100%, même si c'est un objectif que se sont fixé des nuées de gamers, qui exposent en ligne les «succès» (sur Xbox) et «trophées» (sur PS3) associés à ce score. Si l'on ne se concentre que sur la mission principale, le jeu s'achève sur une note tournant autour de 70%. Pour la faire grimper, il faudra en passer par tout un tas de missions annexes parfois marra