Adieu, Nelson. Adieu, ô toi, héros de l'humanité, sage parmi les fous, amour parmi les haines. Adieu, ô Nelson, toi qui sus éteindre le feu de la haine sous la glace tendre de ton sourire. Adieu, Nelson, et sache que ton message célébrant dans Libération, en février 2006, l'«arc-en-ciel de races, couleurs, religions…» restera à jamais gravé dans nos consciences, que nous le porterons, forts et fiers, que nous saurons, grâce à toi, dévier l'intolérance de sa wonderful race. Nous tenions nous aussi à saluer la mémoire de Nelson après sa tragique disparition. Même si, il faut bien le dire, on a trouvé un rien démesuré l'hommage planétaire qui lui a été rendu. Hollande, c'est normal, Sarkozy aussi. Tutu, il aurait été flatté, mais Barack Obama, tout de même. Alors que, à notre avis, l'hommage que lui rend M6 chaque mercredi depuis bientôt un mois aurait amplement suffi à célébrer la mémoire de Nelson Monfort : Ice Show, c'est wonderf… Hein ? Nelson qui ? Ahem, désolés. Bon, ben on fait quoi, du coup ? Allez : hommage anthume à Ice Show qui se termine mercredi soir sur M6.

Fjiouuut, fjiouuut et refjiouut, fait la lame des patins lacérant la glace en gros plan dans un nuage de cristaux chromés. Et là, une voix s'élève façon Reine des neiges d'Andersen (même si, à nous, elle évoque plus Blanche, de Fort Boyard) : «Bienvenue à vous dans l'enfer blanc. La glace. Celui qui a osé la défier connaît cette sensation incroyable de li