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Bilan

Beytout défend son «Opinion»

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Sept mois après le lancement du quotidien et de son site, la direction affiche son optimisme, malgré des ventes médiocres et une déception sur la vidéo.
Reportage dans les locaux du journal, le 17 avril 2013. (Jean-Michel Sicot Pour Libération)
publié le 15 décembre 2013 à 20h26

Seul quotidien papier payant lancé depuis InfoMatin en 1994 (disparu deux ans plus tard), l'Opinion vaut bien un bilan d'étape, sept mois après sa création. «L'Opinion, c'est un média numérique, papier et vidéo, pas juste un journal», corrige d'emblée Nicolas Beytout, son fondateur et directeur de la publication. Il vante les «presque 500 000 visiteurs uniques (en Google Analytics) pour un site essentiellement payant». L'ex-patron des Echos et du Figaro, 57 ans, affiche sa satisfaction dans son bureau blanc de la rue de Bassano (XVIe arrondissement de Paris), «même s'il faudrait qu'on ajoute à la fin de chaque phrase qu'on est encore très modeste». A côté, la rédaction s'affaire dans un open space très peuplé et studieux.

Lancé le 15 mai, «l'Opinion a démarré de façon assez artistique», décrit Beytout, qui a jusqu'ici eu l'habitude des grosses structures. Le titre emploie 39 personnes en tout, dont 30 journalistes expérimentés, et sous-traite une partie de ses activités. «Notre structure est assez light, précise Christophe Chenut, son directeur général. On peut parfaitement continuer à ce rythme-là. De toute façon, on n'a pas de quarantième prise pour un quarantième ordinateur !»

«La marque s'est installée au-delà de nos espérances» ; «nous sommes en avance sur le business plan» ; «o