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Les étrennes de «The Last Guardian»

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Pour 2014, placer en tête de tous nos vœux la venue d’un seul jeu qui, sans écraser le paysage, le domine, le transforme, le refonde.
publié le 15 décembre 2013 à 20h06

Pour déroger à la tentation de la liste rétrospective ou du bilan dans lesquels emballer l'année mourante, il y a cette solution : imaginer l'année prochaine, dresser la liste de nos désirs pour 2014, prendre des paris sur des jeux qui n'existent pas encore. Et, il y a aussi cette tentation plus radicale : réduire cette liste à un. Placer en tête de tous nos vœux la venue d'un seul jeu qui, sans écraser le paysage, le domine, le transforme, le refonde. Un jeu qui, avec calme et avec grâce, impose à tous les autres son silence… Un silence qui dure depuis bientôt cinq ans, puisque c'est en 2009, au salon E3 de Los Angeles que fut révélé officiellement le développement de The Last Guardian

Voilà : notre vœu de gamer le plus cher, c'est que 2014 soit l'année de The Last Guardian, que le griffon fabuleux vienne enfin nous délivrer de notre colossale forteresse ruinée. Depuis cinq ans, nous n'avons que quelques bandes-annonces et photos pour nourrir l'attente. Allez les voir en ligne, elles sont disponibles sur tous les canaux habituels et disent largement ce à quoi on peut s'attendre, sans pourtant ne rien laisser percer du mystère dans lequel ces images baignent. De bonnes raisons inclinent à penser que ce vœu, partagé par des nuées de joueurs, pourrait être exaucé. Fumito Ueda, le game-designer poète à l'œuvre derrière ce projet aussi béni que maudit, a dernièrement manifesté son très timide museau (1).