L'article en ligne de Newsweek sur «La chute de la France» qui a déclenché une tempête dans l'Hexagone en raison notamment de nombreuses erreurs factuelles, «lance un débat intéressant», estime son propriétaire français, installé à New York.
«Je ne veux pas commenter l'article, la direction n'intervient pas dans l'éditorial, mais il lance un débat intéressant pour la France», a déclaré Etienne Uzac, patron et co-fondateur d'IBT Media, le groupe de médias en ligne basé à New York qui a acquis la marque Newsweek en août dernier.
Référence de la presse américaine créé en 1933, Newsweek, qui a tiré à 3,3 millions d'exemplaires au début des années 1990, a connu un déclin constant au cours des deux décennies suivantes. Après avoir changé de mains plusieurs fois, il n'existe plus aujourd'hui qu'en version en ligne avec une rédaction réduite.
Mais ses nouveaux propriétaires assurent avoir de grandes ambitions pour cette marque et promettent une nouvelle édition papier dans les mois qui viennent. «On veut faire un magazine de très haut niveau éditorial, on construit petit à petit», affirme Etienne Uzac. «On est en train de mettre en place une grande équipe européenne, on fait un bon travail. Je dirais que comme une bonne bouteille de vin, on mûrit au fil du temps».
Sarcasmes
Le jeune entrepreneur âgé de 30 ans anticipe un retour de Newsweek en édition papier «en févr