Orange et Numéricable, bravo : voici une médaille pour la qualité de la connexion que vous fournissez à vos clients. Free, bouuuh, pas beau ! Un bonnet d'âne et au coin pour saboter l'accès des internautes aux plateformes de vidéo. Bien sûr, cette remise des bulletins est une pure fiction – qui a déjà vu YouTube ramer sur la Freebox, franchement ? Mais plus pour longtemps. Google s'est en effet mis en tête d'établir un palmarès des bons et mauvais élèves chez les fournisseurs d'accès à Internet (FAI).
Le «rapport de qualité vidéo» (Video Quality Report), que ça s'appelle, et il a déjà son site consacré. S'appuyant sur moult jolies animations et transitions graphiques pour illustrer son propos, Google y explique vouloir «faire du web un outil plus rapide pour tout le monde.» Et en particulier accélérer YouTube, 3e site le plus fréquenté au monde, dont il est propriétaire.
Si Google fait tout son possible pour garantir une fluidité maximale dans la lecture des vidéos YouTube, il ne peut agir directement qu’au niveau du site lui-même. Il faut ensuite s’assurer que les vastes autoroutes de l’information (on utilise généralement la métaphore moins ringarde des «tuyaux») reliant les sites aux internautes soient déga