HIIIING-hong ! HIIiing-hong ! Rhôôô, alors vous aussi, vous vous souvenez ? Allez, tous en chœur: HIIIING-hong ! HIIiing-hong! Eh oui, c'était le bon temps où nous venions de jeter nos jeans élastiss et nos Americana pour nous abandonner à la mode, tout aussi déplorable, des pantalons aux imprimés africains de 1990. Et, à la télé, une musique bizarre, angoissante, légèrement dossiersdel'écranisante faisait «HIIIING-hong ! HIIiing-hong !», symbole sonore des années poubelles de TF1. Celles où la Une, de Témoin n°1 à l'Amour en danger en passant par Tout est possible et Mystères se faisait l'experte des plus nobles sentiments humains : délation, exhibition, nichons. De ces années délicieuses, dont TF1 a tenté de nous faire avaler qu'elle les avait définitivement closes en 1996 avec sa «quête de sens» (lol), reste encore dans l'oreille le souvenir de ce «HIIIING-hong ! HIIiing-hong !» Celui du générique de Perdu de vue et de son Jacques Pradel, emblèmes de la période la plus trash de TF1. Joie : on a retrouvé Perdu de vue. Certes planqué sur Chérie 25 - oui-oui ça existe, c'est sur la TNT gratuite et c'est le groupe NRJ qui est aux commandes de cette chaîne à orientation féminine -, certes sous un nom d'emprunt, mais c'est bel et bien Perdu de vue qui nous revient, chaque mercredi depuis un mois à 20 h 45, sous l'appellation de Dans l'espoir de se retrouver… Et les points de suspension son
bourre-paf
«Perdu de vue», le trash-back
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De «Perdu de vue» à «Dans l'espoir de se retrouver...», la même Patricia Fagué. Mais où est Jacques Pradel ? (DR)
publié le 14 mars 2014 à 20h56
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