Le peer-to-peer, c’est extraordinaire. On peut récupérer toute sorte de fichiers vidéo de bonne qualité de façon décentralisée et gratuite. Mais ce n’est pas bien convivial : il faut télécharger un logiciel, trouver un annuaire de torrent, stocker le fichier, se procurer des sous-titres et installer un bon lecteur. Bref, pas évident pour un novice, trop lourd pour un fainéant. Autre inconvénient, c’est souvent (un peu) illégal. Autre solution, le streaming sur des sites qui commencent par «allo», «mega» ou «dp». Il y a du choix, et le film se lance dès qu’on appuie sur le bouton «Play» du lecteur. Problème : il faut le trouver, ce bouton «Play». Ces sites sont blindés de faux boutons publicitaires et de «cougars chaudes près de chez vous» du meilleur goût. Bilan, on est aussi serein qu’avec un avant-bras coincé dans la mâchoire d’un requin. Et, oui, c’est aussi illégal.
Il y a aussi tous ces services qui permettent d’avoir accès simplement à un catalogue. C’est bien présenté et même, parfois, on navigue intuitivement de films en films jusqu’à trouver son bonheur. En plus, c’est légal. D’où le sobriquet affectueux : «offre légale». Du coup, c’est un peu moins gratuit que les autres solutions et souvent beaucoup trop cher, mais ce n’est pas le plus gênant. Le problème, c’est que pour trouver son bonheur, il ne faut pas être bien exigeant, ni sur les formats (HD ou pas), ni sur les versions (française ou originale sous-titrée), ni sur la taille (souvent ridicule) du catalogue.
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