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Libération

Filippetti a reçu des dirigeants de Netflix qui semblent «intéressés par le modèle français»

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Les représentants de la filière cinéma et audiovisuelle avaient été reçus vendredi au ministère de la Culture, avant une réunion lundi avec les dirigeants du groupe américain de vidéo en ligne.
Le patron de Netflix Reed Hastings en Californie le 22 septembre 2011. (Photo Kimihiro Hoshino. AFP)
par AFP
publié le 24 mars 2014 à 23h53

La ministre de la Culture Aurélie Filippetti a reçu lundi des dirigeants de Netflix, le groupe américain de vidéo en ligne qui doit arriver en France à l'automne, qui semblent «intéressés par le modèle Français», a-t-elle déclaré dans un entretien en ligne au Figaro.

«Je ne m'oppose pas à l'arrivée de Netflix chez nous. Il n'est pas question de leur fermer la porte mais de les sensibiliser à l'intérêt pour eux de participer à notre écosystème. Il faut avoir une vision globale, industrielle de l'ensemble de la filière», a préconisé Aurélie Filippetti. «C'est le principe de libre établissement qui doit prévaloir. Aucune contrainte ne peut s'appliquer pour faire venir chez nous tel ou tel acteur», a ajouté la ministre.

Contacté par l'AFP, le ministère a indiqué que «si la décision de Netflix d'aborder le marché français est prise, ils ont dit qu'ils continuaient d'étudier une localisation en France ou au Luxembourg (où est situé son siège européen, ndlr)». Au cour de la réunion, «ils ont fait part de leurs interrogations sur la fiscalité en France et le décret SMAD (qui réglemente l'investissement dans la création et l'exposition des oeuvres françaises, ndlr)», a-t-on précisé de même source.

«Etant donné que ces dernières années, 40% des films vus en salles et 35% des films