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Libération
Regards de jeunes sur «Libé»

Octave Nitkowski «Pour moi, "Libé", c’est plus qu’un journal»

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Rencontre avec avec Octave Nitkowski, 17 ans, en première année à Sciences-Po Paris.
Un kiosque à journaux à Faro (Portugal) (Guy Moll, CC BY (Flickr))
publié le 24 mars 2014 à 19h56

Traités de «ringards» et d’«étriqués» par leur actionnaire, vous pensez bien que les salariés de Libération n’étaient pas très contents. Et ils ont eu alors l’idée d’aller demander à des jeunes, ces créatures étranges - a priori ni ringardes ni étriquées - que l’on dit rétives à l’actualité, leur rapport à Libération et, plus généralement, à l’information. Voici la deuxième de ces rencontres avec Octave Nitkowski, 17 ans, en première année à Sciences-Po Paris.

«Je suis un ovni pour mon âge : je lis Libé, en papier. C'est vrai qu'autour de moi, je ne connais pas grand monde qui lit encore le journal. Je me souviens être allé à un Forum organisé par Libé, il n'y avait que des vieux autour de moi.

«J'ai commencé à le lire pendant la primaire socialiste pour la présidentielle, en 2011. J'allais l'acheter en kiosque au début, puis je me suis abonné. Je me souviens du premier numéro que j'ai reçu chez moi, c'était pour la mort de Steve Jobs. Les unes nécros, c'est vraiment bien ! Elles marquent l'histoire à un moment, et ces jours-là, Libé devient un objet de collection qu'on garde.

«Je vais aussi sur le site internet pendant la journée. J'aimais bien participer pendant les lives de Libé lors des émissions politiques durant la campagne présidentielle [Octave était l'un des participants les plus actifs. On a découvert après qu'il a