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Libération
Regards de jeunes sur «Libé»

«Non, "Libé" n’est pas un quotidien de vieux»

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Rencontre avec Audrey Destouches, 24 ans, étudiante en journalisme.
Des unes de «Libération». (DR)
publié le 25 mars 2014 à 18h46

Traités de «ringards» et d’«étriqués» par leur actionnaire, vous pensez bien que les salariés de Libération n’étaient pas très contents. Et ils ont eu alors l’idée d’aller demander à des jeunes, ces créatures étranges - a priori ni ringardes ni étriquées - que l’on dit rétives à l’actualité, leur rapport à Libération et, plus généralement, à l’information. Voici la troisième de ces rencontres avec Audrey Destouches, 24 ans, étudiante en journalisme.

«Je lis Libération depuis 2010, mon année de prépa pour les concours aux écoles de journalisme. Avant, je le consultais seulement quand quelqu'un l'avait autour de moi. Je lisais plutôt le Monde. Maintenant je préfère Libé. J'adore les reportages des pages Grand Angle ou Monde, les analyses sur l'international, la grande place donnée aux photos, les unes hyper travaillées, les jeux de mots, les pages Portrait, Désintox… Et, bien sûr, la charte graphique. Je préfère la version papier au Web. C'est mon côté "oldschool". Je suis attachée au fait de tourner les pages, de sentir l'odeur, de le plier dans tous les sens…

«Après, je n'ai hélas pas toujours de la monnaie sur moi et il m'arrive de le lire sur le site, même si on n'y trouve pas tout. Ce n'est vraiment pas par choix, c'est juste parce que le site est plus "accessible", même d'un smartphone. Est-ce qu'un quotidien à 1,70 euro, c'est trop cher pour les jeunes ? Je crois que ce n'est pas le prix, le problème, c'est le fait de trouver de