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C’est ton Delsin

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Le héros du 3e volet d’«inFamous» doit choisir entre le bien ou le mal.
«Infamous: Second Son» (Photo PlayStation)
publié le 28 mars 2014 à 19h56

Les consoles dernière génération s'installent dans le paysage avec des ventes mondiales très soutenues pour la PS4 comme pour la Xbox One, mais les jeux développés spécifiquement pour ces machines sont encore des oiseaux rares. InFamous Second Son est pour Sony l'hirondelle next-gen de ce printemps : un titre démonstratif et même exhibitionniste, qui cherche à exemplifier les ressources de la machine pour laquelle il a été exclusivement produit. Mission en large partie accomplie : les développeurs, dans un mélange d'ambition et de sagesse, ont amplifié les fondamentaux de la licence sans les bousculer, portant parfois quelques-uns de ses codes visuels à un très haut niveau d'incandescence graphique. La licence y perd peut-être ce charmant parfum de série B et d'expérimentation incertaine qui avait rendu si attachant son premier épisode sur PS3.

Ubiquité. Mais gagner ses galons AAA et faire partie de la flotte amirale de Sony donne aussi à cet épisode des ailes en termes de moyens et d'amplitude (il se murmure d'ailleurs que ses promoteurs envisagent d'annualiser cette licence, sur le modèle d'Assassin's Creed). La série, dont c'est le troisième opus, repose d'une part sur l'ubiquité morale du héros-joueur, qui fait osciller son narcissisme de la gloire à l'infamie (également désirables pour le joueur), et d'autre part sur une panoplie de pouvoirs extraordinaires transmis contre son gré à un citoyen anonyme. Qu'en fera-t-