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Ledoux tout seul

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Ah bon ? Finalement, il investirait dans «Libération» sans aucun autre actionnaire.
Bruno Ledoux, l'un des actionnaires de Libération, à Paris le 11 février. (Photo Thomas Samson. AFP)
publié le 28 mars 2014 à 21h26

Non, il n'y a pas d'investisseurs masqués qui vont renflouer Libération, comme on nous le promettait depuis des semaines. Bruno Ledoux, actionnaire de référence (26% du capital, au même niveau qu'Edouard de Rothschild), investirait seul, selon ses dires vendredi soir à l'AFP. «Pour l'instant aucun investisseur ne participe, mais j'ai bon espoir dans les trois mois de fédérer autour de moi d'autres investisseurs financiers qui croient au projet. Sinon, je le ferai seul. Je crois au projet, qui offre de très bonnes perspectives, autour du journal», a-t-il précisé.

Patatras. La promesse d'un pacte de nouveaux actionnaires censés arriver au chevet de Libération pour le redresser et le développer s'est effondrée brutalement. L'épisode tenait en haleine la rédaction, maintenue depuis près de cinq mois dans le flou le plus complet sur l'avenir, et l'inquiétude quasi permanente. Vous comprenez, nous disait-on, c'est compliqué, ces montages financiers, ça prend du temps, qu'est-ce que vous croyez...

Dette. Ce nouveau coup de théâtre est intervenu au lendemain d'un conseil de surveillance où l'hypothèse de l'arrivée de nouveaux investisseurs était encore sur la table. Un communiqué se voulant rassurant était même envoyé jeudi par la direction de Libé à l'AFP - avant qu'une restitution du conseil ait eu lieu devant le comité d'entreprise (CE), comme la loi l'exige. Il assurait qu'une «augmentation de capital a