«Papa, maman, je m'a encore faite Violetta.» Combien, mais combien de fois ce témoignage terrible revient-il dans le courrier que des centaines et des centaines de parents plongés dans l'affliction adressent au Dr Garriberts ? D'abord, nous avons songé à nos deux posologies habituelles : renvoyer tout le monde à notre consœur de France Info Claude Halmos, histoire que ces parents inconscients se prennent un de ses ramponeaux radiophoniques dont elle a le secret. Ou consulter notre Vidal perso, Doctissimo, pour faire notre diagnostic définitif : cancer généralisé de la prothèse ongulaire. Mais nous resterons fidèles au serment d'Hippopotamus : guérissons à volonté ! Alors, nous sommes allés ausculter cette nouvelle pandémie qui pousse des millions d'enfants de 8 à 12 ans à se coller devant Disney Channel ou NT1 pour y regarder la série Violetta. Car «il faut oublier les doutes / Et suivre le chemin». Ou plutôt, ainsi que le piaule, pauvres parents, le fruit de vos entrailles possédé par le démon Violetta, «Mis dudas me /Cansaron ya no esperare».
Quels sont les symptômes de «Violetta» ?
Il y a donc d'abord cette petite fille qui, hier encore, chantait Un grand cerf sur vos genoux et, désormais, stridule en espagnol. Ensuite, il y a ses petits cris, tel «Léonne, il est trotroTROBO !» Sachez faire face : votre fille (parce que les garçons sont plus rarement atteints) souffre du mal Violetta. Soit deux saisons, en attendant la troisième bi