Dernières nouvelles de la planète Libé, où l’on manque un peu d’oxygène par moments. Hier midi, Pierre Fraidenraich, nouveau «directeur opérationnel» appelé à devenir le grand patron du «groupe» Libération, a été présenté à l’équipe. Les premiers mots entendus en ressortant ? «Glaçant», «accablant», «triste à pleurer», «sinistre», «creux»… Le nouveau dirigeant n’avait rien préparé, et pas grand-chose à répondre. Nous revenons demain sur ce moment édifiant.
En attendant, poursuivons la série consacrée au rapport que les jeunes, ces créatures étranges que l’on dit rétives à l’actualité, entretiennent avec Libé, et plus généralement avec l’information.
«J'ai 22 ans et je lis Libé tous les jours. J'ai vraiment découvert Libé lorsque mon père m'y a abonné l'an dernier, après avoir souscrit à l'offre jeunes lecteurs. Issu d'une famille traditionnellement de gauche, j'avais toujours été en accord avec sa ligne éditoriale et ses prises de position. Aujourd'hui, après une année de lecture assidue, je pense pouvoir affirmer que j'y suis réellement accro. Plus qu'une habitude, la lecture du Libé du jour entre les stations Saint-Mandé et Vavin (soit quarante-cinq minutes), est devenue un rituel quotidien.
«Tout commence le matin, quand je descends et que je récupère le journal fraîchement imprimé : sur le chemin du métro, impatient, je m'empresse d'y découvrir les grands titres en première page. Toujours engagés, ils reflètent le