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Jeu vidéo

«Titanfall», le shooter bouge encore

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Microsoft mise sur le nouveau FPS développé par le duo à l’origine de «Modern Warfare» pour devenir la licence phare sur sa Xbox.
(DR)
publié le 18 avril 2014 à 21h46

Appelez-le comme vous voulez : jeu de tir, shooter, FPS (first person shooter), jeu de guerre, jeu de garçons avec gros flingues… Quel que soit le nom du flacon, l'ivresse est la même depuis les années 90, au cours desquelles Wolfenstein et surtout Doom fondent les mécaniques et la renommée (certains penseront l'infamie) du genre. Depuis, le segment FPS est devenu une vache à lait de l'industrie des jeux vidéo, qui l'a décliné de mille manières, parfois subtiles (Half Life), poétiques (King Kong) et spectaculaires (Halo), mais très souvent redondantes, paresseuses, inutiles. Le nouveau venu sur ce marché saturé, nimbé de promesses et bardé d'ambitions, s'appelle Titanfall.

Il est produit et édité par Electronic Arts mais Microsoft en détient l'exclusivité sur consoles et, après une sortie début mars sur la récente Xbox One, il débarque cette semaine sur la très répandue Xbox 360, ce qui l'a fait instantanément grimper en tête des charts, britanniques notamment. Tel qu'on peut en reconstituer le cours, la succession de deals ayant abouti à la production de Titanfall, puis à la vente de son exclusivité à Microsoft, ressemble à un processus irrésistible pour chacune des parties et éclaire d'un jour nouveau le paysage d'une industrie toujours aussi fébrile.

Soif d'autonomie. Rappel des faits. Sur ce marché saturé du shooter de guerre à la première personne, le bos