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Libération
Nous somme un journal

Le point de chut

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publié le 25 avril 2014 à 20h26

Allez, on refait le gag, même s’il devient aussi irritant pour vous, lecteurs, que pour nous, salariés : on ne peut rien dire de l’audience pourtant cruciale qui s’est tenue vendredi au tribunal de commerce de Paris. Rien à dire tant que la décision n’est pas dévoilée ; ce devrait être pour lundi.

Si vous avez manqué le début, Libération navigue depuis le 9 janvier dans le cadre d'une procédure de conciliation qui vise à trouver un accord avec ses créanciers ainsi qu'un plan destiné à assurer la pérennité du journal. A l'issue de la procédure, le tribunal peut soit placer le journal en redressement judiciaire, soit homologuer l'accord proposé par l'actionnaire Bruno Ledoux.

C'est précisément cet accord qui devait être au cœur de l'audience de vendredi. Dans ses grandes lignes, le plan de Bruno Ledoux est le suivant : il s'engage à apporter (seul ou avec d'autres) 18 millions d'euros au capital de Libération, via son holding BLHM, dont 4 millions qu'il a déposés sur un compte placé sous séquestre. Une opération consistant à prendre le contrôle total de Libération en recapitalisant via une réduction des parts des autres actionnaires (Edouard de Rothschild et le groupe italien Ersel). Les 4 millions ne seront versés à Libé que si Bruno Ledoux réussit à convaincre le tribunal que son plan est en mesure d'assurer la pérennité de Libé. C'est donc ce lundi que le tribunal devrait rendre sa décision, dont nous ferons état. Juré, craché, si