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Affaire Gayet-«Closer», paparazzi la sortie

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Mardi se tenait à Nanterre le procès pour atteinte à l’intimité de la vie privée opposant l’actrice au magazine people, qui avait révélé sa liaison avec le Président.
Le paparazzi Sébastien Valiela, dont les photos ont révélé la liaison entre François Hollande et Julie Gayet, accompagné de son avocat Fabien-Jean Garrigues (à gauche) et de Laurent Viers (à droite), à Nanterre le 1er juillet 2014. (Photo Joël Saget. AFP)
publié le 1er juillet 2014 à 20h26

Le 2 janvier, à Paris, Julie Gayet est au volant de sa Citroën blanche. Regards rapides dans le rétroviseur : l'actrice réalise qu'elle est suivie depuis son domicile par un motard. Elle cherche à le semer, change de file, de trajet, annule son rendez-vous. Au niveau du Bon Marché, alors que son véhicule est arrêté, elle voit l'homme au scooter brandir un objet devant son visage, puis le remballer en vitesse dans une sacoche en bandoulière et prendre la fuite. Deux semaines plus tard, le cliché est publié dans le magazine Closer. Avec cette légende : «C'est au volant de sa Citroën blanche que Julie Gayet a l'habitude de retrouver le Président.» C'est une semaine après la fameuse édition de l'hebdo people de Mondadori, «L'amour secret du président : il passe ses nuits avec elle à deux pas de l'Elysée», qui révélait la liaison entre l'actrice discrète et François Hollande.

«Buzz». Ce numéro s'est vendu à 610 000 exemplaires, plus du double de sa diffusion habituelle. La photo de Julie Gayet dans sa voiture est publiée comme un deuxième épisode à cette saga, ce «buzz international», comme l'a qualifié le procureur du tribunal de Nanterre (Hauts-de-Seine), où étaient jugées mardi, en l'absence de la comédienne, quatre personnes, dont trois pour «atteinte à l'intimité de la vie privée».

En l'occurrence, Carmine Perna, directeur général de Mondadori magazines France, qui édite Closer, et Laur