«La rumba a rampé à travers toute l'Afrique avant de subir le choc du zouk, mais après avoir, dans les années 40, dégusté du Chucho Valdès, heu Bebé Valdès, non, Bebo Valdès pauvre Bizot.» Ainsi parlait-il, Bizot, sur son antenne, Nova, de la rumba zaïroise. A sa mort en 2007 et au son des Bantous de la capitale, le DJ star de la station, Rémy Kolpa-Kopoul, a décrypté «les connexions bizotiennes» de la rumba «zaïroise, congolaise comme vous voulez» a-t-il lancé, Ray Lema s'installant à Saint-Maur, chez Bizot, Chéri Samba peignant les couvs d'Actuel… Puis Nova a passé un son du «Grand», du surnom de Jean-François Bizot: «J'ai construit une discothèque ! a-t-il barri dans le poste. Les autres radios, elles n'ont même plus de discothèque, va donc chercher un titre bizarre !» (1) Voilà : ainsi que l'annonçait hier sur Twitter l'émission de France 5 Médias le mag, Nova est à vendre.
Héritiers. Houlala malheureux, «à vendre», comme vous y allez. «Du calme, du calme, du calme», chapitre Irène Bizot, la sœur de Jean-François, administratrice de Novapress, le groupe auquel appartient la station. Et, indique-t-elle, «on y tient». Les salariés, qui ont été informés la semaine dernière, se tiennent prudemment cois. En fait, tempère auprès de Libération le directeur général de Novapress, Bruno Delport, «Nova est en recherche d'investisseurs». Et