Menu
Libération
Jeux vidéo

Une bonne marge d’horreur

Article réservé aux abonnés
En mode Ripley dans «Alien Isolation» ou parano avec «The Evil Within», sortis ce mois-ci, le «survival horror» fait un retour fracassant.
«Alien Isolation»
publié le 16 octobre 2014 à 19h26

Le survival horror n'est-il pas, finalement, une métaphore de toute existence ? C'est l'un des genres les plus anciens, les plus populaires et parmi les plus décriés du jeu vidéo. Son origine remonte aux années 90, avec l'apparition d'un petit bijou de la french touch signé Frédéric Raynal, Alone in the Dark, que les développeurs du monde entier citent encore aujourd'hui comme source d'influence, et que l'on s'accorde généralement à placer comme le «père» du genre survival horror, même si le terme n'existait pas. Il faudra attendre pour ça que sorte, quelques années plus tard au Japon, un jeu au drôle de nom, Biohazard, qui deviendra un triomphe mondial sous le titre non moins curieux de Resident Evil.

S'il n'a jamais vraiment quitté le paysage, le survival horror s'est fait plus discret pendant les années de l'essor du jeu casual puis sur mobile. Néanmoins, la série Left 4 Dead, par exemple, en a brillamment maintenu le flambeau. Mais ces jours-ci le survival horror fait un retour en force sous les projecteurs AAA, ces productions qui, par leurs moyens et leur ambition, sont le fleuron de l'industrie du jeu. Avec Alien Isolation et The Evil Within, la survie en milieu horrifique retrouve une puissance et une pertinence particulières.

Le projet Alien Isolation repose s