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LCI : Ô Paolini, suspends ton plan

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Cornerisé par le Conseil d’Etat, le PDG de TF1 est contraint de renoncer provisoirement aux quelque 150 licenciements prévus.
Une manifestation de salariés de la chîne info LCI, le 2 octobre à Paris. (Photo Vincent Nguyen. Rivapress)
publié le 23 octobre 2014 à 19h46

Fin du drame. Du psychodrame, diront les mauvaises langues. Dans l'après-midi de jeudi, au cours de deux comités d'entreprise, l'un à LCI, l'autre à TF1, la direction de la Une a annoncé la «suspension» du plan social au sein de la chaîne info qui devait voir 148 personnes quitter le groupe. Et, non, LCI ne se transformera pas en coquille vide diffusée sur Internet moulinant des débats enregistrés, comme le voulait le plan de la direction. Et, non, LCI ne deviendra pas gratuite. Et, non, elle ne fermera pas non plus à la fin de l'année. Nonce Paolini peut remballer son numéro de drama queen qu'il sert, depuis cet été, de Conseil supérieur de l'audiovisuel (CSA) en Conseil d'Etat, en passant par le 20 heures de sa propre chaîne.

Enfin, LCI payante, LCI pas coquille vide et Paolini remballant sa panoplie, c’est pour six mois seulement, le temps que le Conseil d’Etat se prononce sur le fond du dossier. Car jeudi, le super tribunal a coincé TF1 de belle manière : il a rejeté sa demande de suspendre la décision du CSA qui, fin juillet, a refusé à la chaîne info d’être disponible gratuitement sur la TNT, tout en promettant une décision sur le fond pour début 2015.

Reclassement. Dès lors, impossible pour Paolini de transformer LCI en chaîne moignon et de virer quelque 150 personnes alors que, peut-être, d'ici six mois, elle pourrait bien devenir gratuite. En attendant cette décision sur le fond, TF1 va demander aux opérateurs type CanalS