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Pflimlin : fin de mandat, début de mandale

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Un prérapport du CSA, qui a fuité mercredi, descend en flammes le bilan du président de France Télévisions.
Rémy Pflimlin, président de France télévisions, en 2011. (Photo Sébastien Calvet)
publié le 5 novembre 2014 à 23h16

La chasse au Pflimlin est ouverte. A six mois de la nomination d’un nouveau président à France Télévisions, c’est du Conseil supérieur de l’audiovisuel (CSA) - à qui reviendra d’ailleurs la décision -, qu’a été tiré le premier coup de pétoire. Il a pris la forme d’un rapport dressant le bilan de Rémy Pflimlin depuis 2010 qu’il a été installé à la tête de la télé publique (par l’ex-président Nicolas Sarkozy) et lui cousant un linceul assez ajusté.

«Empiété». Ah bon, le CSA défonce Rémy Pflimlin ? Teup, teup, teup, attention. Le document, dévoilé mardi par BFM Business, est en réalité, précise le CSA, un «document préparatoire élaboré au sein du groupe de travail compétent». Ledit groupe, celui chargé des télés publiques (d'autres s'occupent des privées, de la radio, de la diversité, etc.), est présidé par la conseillère Sylvie Pierre-Brossolette (1) qui, avec l'aide des services du CSA, a rédigé ce rapport. Celui-ci doit être soumis aux huit autres conseillers, discuté, retravaillé avant d'être adopté en séance plénière. Du coup, le rapport de Sylvie Pierre-Brossolette «ne saurait préjuger ou faire préjuger de sa position collégiale», affirme l'instance, un rien embarrassée. Sauf qu'il serait tout de même très étonnant qu'une fois amendé et adopté, ce rapport soit laudateur à l'endroit de Pflimlin. Dans son communiqué publié mercredi après la fuite chez BFM Business, le CSA ne dément d'ailleurs pas le contenu du brûlot qu