De l'huile sur toile aux pixels sur écran : c'est un beau voyage à travers les âges qu'entament quelques œuvres de la collection londonienne de la Tate. Le musée inaugure cette semaine un projet consistant à recréer des tableaux dans Minecraft, jeu vidéo «bac à sable» où l'on peut tout construire à base de cubes.
Les premiers chefs-d'œuvre passés à la moulinette numérique sont liés par le thème de la ville. The Soul of the Soulless City, paysage urbain cubiste traversé par des rails de Christopher Wynne Nevinson, se transforme tout naturellement en quartier d'affaires tout en blocs, plus rigide que le tableau original.
Quant à la fresque fauve The Pool of London, d'André Derain, elle garde sa force chromatique en passant sur écran. Les reconstitutions dans Minecraft ont été confiées aux joueurs créatifs les plus renommés (Dragnoz, Kupo, Featherblade, Tewkesape), explique la Tate.
Et loin de résulter en une simple capture d'écran qui imite