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Libération
Débat d'IP

Vive le vent, vive le vent, vive le vent du boulet

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publié le 4 décembre 2014 à 19h46

La période des fêtes approche, les sapins se parent de leurs plus belles guirlandes et les lumières multicolores illuminent nos rues et nos cœurs. C'est le moment idéal pour évoquer la fin proche de l'humanité éradiquée par les intelligences artificielles (IA), aujourd'hui en gestation. Ce n'est ni le délire apocalyptique d'un quelconque gourou luddite ni un scénario d'anticipation avec des robots exterminateurs qui reviennent du futur pour éliminer le leader de la rébellion humaine à venir. Là, il s'agit juste d'un des scientifiques les plus brillants de sa génération, Stephen Hawking, qui explique, dans une interview à la BBC, que «le développement d'une intelligence artificielle complète pourrait signifier la fin de l'humanité».

Il explique que les travaux actuels ont permis l'apparition d'IA très utiles, mais que nous sommes aussi sur la voie de créer un programme capable de surpasser l'intelligence humaine. Et, à partir de ce moment, il sera difficile de garder le contrôle sur son évolution. Prenant pour base de réflexion les travaux de Darwin, il explique : «Cette intelligence prendrait son indépendance et se reprogrammerait à un rythme de plus en plus rapide. Les êtres humains, limités par leur lente évolution biologique, ne pourraient pas rivaliser et seraient remplacés.» D'un coup, c'est le futur proche qui frappe à notre porte en demandant «Sarah Connor ?»

Si encore il n'y avait que lui, on pourrait se réfugier dans un confortable déni. Ce