Nous, on serait candidats à la succession de Rémy Pflimlin à la présidence de France Télévisions (nous réservons encore notre réponse), on dirait «merci, Schrameck». Oui, merci, Olivier Schrameck, pour ce rapport au riant titre, «Bilan quadriennal des résultats de la société France Télévisions» établi sous votre autorité de président du Conseil supérieur de l'audiovisuel (CSA). Il suffit de piocher dans ce genre de «Président de France Télévisions pour les nuls» afin de savoir comment séduire le CSA et de comprendre pourquoi Rémy Pflimlin l'a déçu.
Les candidats devront ainsi «bâtir une offre audacieuse», «stabiliser le management», lancer la production d'une «série longue» peut-être sur le thème de «l'engagement militaire», promettre de la culture «dès le carrefour de 22 h 30». Ah, et transvaser le Jardin préféré des Français de France 2 à France 3, parce que le divertissement horticole est «par essence lié à la vocation régionale» de la Trois.
Oui, les reproches du CSA à l'endroit de Rémy Pflimlin sont pointus. Et assez sévères aussi. Sauf que le CSA a singulièrement poli sa copie. Souvenez-vous, c'était le 4 novembre : BFM Business sortait de derrière les fagots de la tour Mirabeau le «prérapport» du CSA sur France Télévisions. Ecrit par la conseillère Sylvie Pierre-Brossolette, en charge des télés publiques au CSA, le prérapport est parfumé à la dynamite. «Concurrence stérile» entre France 2 e