Al’école des anges, la compétition entre élèves fait rage. Surtout entre Gabe, le petit surdoué, et Séraphine, fille d’archange. Pour les départager, les profs organisent des courses où chaque ange se retrouve en binôme avec un coureur. Gabe, et le joueur avec lui, hérite de Harold, binoclard chétif et maladroit. Il va donc falloir redoubler de coordination et de fourberie pour faire monter le champion sur le podium.
Harold, production du jeune studio indé floridien Moon Spider, est un runner dans la lignée de Canabalt. La course du personnage est automatique : au joueur de gérer les sauts et, ici, les nombreux obstacles du parcours. Pour permettre à Harold d'avancer, on doit donc bouger des plateformes, briser des objets, manipuler des ponts, tout en essayant de ralentir les adversaires au maximum.
Dès les premiers niveaux, on pense aux derniers épisodes de Rayman sur mobile (Jungle Run et Fiesta Run) pour l'aspect dessin animé très joliment travaillé et la musique entraînante et liée aux actions du joueur. Mais il ne faut pas se fier aux apparences. Sous ses airs sympathiques, Harold est un jeu très exigeant, et il faudra réunir des trésors de concentration et de dextérité pour ne pas s'emmêler les doigts. Pas évident, quand on a deux secondes pour effectuer quatre ou cinq actions distinctes. Mais le sentiment de victoire est à la mesure du défi.