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Libération
A la télé ce soir

Du mélo, du western, du gore et du Stallone

DR
publié le 26 mars 2015 à 15h54

Une petite pause dans l'actualité s'impose. Si vous n'avez pas envie de suivre la première de Nabil Fekir en équipe de France de football contre le Brésil, vous avez avez trois films et une série à vous mettre sous la dent. Et notamment le meilleur film de Stallone.

«The Reader», un film de Stephen Daldry (France 3, 20h50)

Le genre: Liaisons dangereuses

L'avis de «Libé»:  «Avec The Reader, Kate Winslet a eu ce qu'elle cherchait, un oscar de la meilleure actrice. A poil la première partie du film, incarcérée la seconde, elle incarne une ancienne gardienne de camp nazi qui a une liaison avec un ado, avant d'être rattrapée par son passé. Psychodrame assez épais de Stephen Daldry (Billy Elliot, The Hours), le film enchâsse la petite histoire dans la grande et, sur fond de questionnement moral, souffre d'une mise en scène empesée qui ne lésine pas sur le fond de teint et les violons.»

La note moyenne de Vodkaster : 3,38 sur 5 / de Sens Critique : 6,9 sur 10

«Peaky Blinders», une série de Stephen Knight (Arte, 20h50)

Le genre: Gun Club

L'avis de «Libé»: «Plus qu'un western, Peaky Blinders pourrait être une comédie musicale, tant les gestes des ouvriers du Black Country sont chorégraphiés, évoluant dans un décor de cinéma gris et or, boue et feu. La musique est omniprésente, avec une parfaite bande originale mêlant Nick Cave, PJ Harvey, Arctic Monkeys, White Stripes… D'ailleurs, avec cette musique anachronique, ces mouvements de caméra parfois étourdissants et la main lourde sur les scènes en slow motion, on pourrait aussi bien être chez Baz Luhrmann.»

La note moyenne de Vodkaster : 4,18 sur 5 / de Sens Critique : 7,9 sur 10

«Destination finale 2», de David R Ellis (D17, 20h50)

Le genre: Morts de rire

L'avis de «Libé»:  «Eventré, empalé, calciné, écrabouillé, étouffé, découpé, l'Homo erectus passe un sale quart d'heure et nous, du coup, un bon, dans ce Destination finale 2 consubstantiellement pessimiste qui, malgré sa portée très limitée, sait aussi manier l'humour détraqué et la dérision, induits par toute production gore qui se respecte.»

La note moyenne de Vodkaster : 2,51 sur 5 / de Sens Critique : 5,3 sur 10

«Copland», de James Mangold (Cherie 25, 20h50)

Le genre: solide comme un Rocky

L'avis de «Libé»: «La force de Copland, son aura délétère, émane pour beaucoup de cette performance maladroite où perce de la part de Stallone, l'un des acteurs les plus caparaçonnés et inexpressifs d'effroyables tourments d'âme, comme s'il établissait brutalement à la faveur du scénario on ne sait quel bilan à la baisse de sa propre carrière. Après tout, un film est toujours un documentaire sur les vicissitudes de son tournage, et celui de Copland, à cet égard, semble avoir psychanalysé Sylvester Rambo plutôt sauvagement.»

La note moyenne de Vodkaster : 3,27 sur 5 / de Sens Critique : 6,7 sur 10