New York, police judiciaire fait partie de ces séries qui ont mauvaise presse. Peut-être parce que son générique est à chier, que son écriture est ultra formatée, qu'elle ne déploie aucun arc narratif ou présente la société comme un endroit où un serial-killer nous attend à chaque arrêt de bus. Mais à titre personnel, je ne remercierai jamais assez Dick Wolf d'avoir inventé Law and Order (en VO) parce qu'il a alors permis à la télé de redevenir ce qu'elle n'aurait jamais dû cesser d'être, le cœur de son projet humaniste : être le fidèle compagnon des insomniaques.
Evidemment, il faut aimer passer ses nuits avec des histoires de bébés étranglés mais, nonobstant ce petit détail, c’est une perfection. Chaque épisode est fermé et ne nécessite pas d’avoir vu toute la saison pour être compris. L’intrigue est assez simple pour être suivie d’un œil. Tout passe par les dialogues, et on peut possiblement s’endormir. Et pour ceux qui vont jusqu’au bout de l’histoire, les scénaristes parviennent malgré tout à nous surprendre ce qui, sur 456 épisodes, est quand même une sacrée gageure.
Il est donc absurde que TMC diffuse cette série à 13 h 30. Il est temps qu'elle revienne à un créneau horaire raisonnable, entre 1 heure et 3 heures du matin.