Des voleurs, des assassins, des mercenaires spécialisés dans l'espionnage, l'infiltration, les incendies volontaires, les meurtres sur commandes, prêts à tout pour tromper leurs ennemis, agissant de manière sournoise à la faveur de la nuit… Voilà le portrait réel des ninjas, les vrais, ceux qui ont sévi, au Japon principalement, jusqu'à la fin du XVIe siècle, et pas ceux avec des carapaces qui passent leur temps à manger des pizzas et ne doivent leur maîtrise du ninjutsu et leur coolitude qu'à la faveur d'une mutation chimique.
A travers un docu-fiction retraçant le destin sanglant des ninjas de la province d'Iga, Arte revient sur la véritable existence de ces maîtres du crime, à la fois indépendants et sans morale, prêts à proposer leurs services et leurs talents aux uns et aux autres. Dès leur plus jeune âge, les apprentis ninjas étaient soumis à un apprentissage très rude, allant bien au-delà des arts martiaux, afin de maîtriser les techniques qui leur permettront plus tard de tuer, espionner, se cacher : marcher sans bruit, fabriquer des explosifs, créer des leurres, imaginer des pièges… Des tactiques de guérilla qui ont continué de se transmettre de génération en génération. Et aujourd'hui, il existe toujours des maîtres ninja. Sans carapace, ni pizza.